Camp d'entraînement - Toscane

CAMP D’ENTRAINEMENT MASSA-MARITTIMA

La Toscane, j’y suis allée pour la première fois à 25 ans, et comme je viens d’en avoir 35, je vous laisse faire le calcul. A part démontrer à quel point le temps passe vite, cette information implique que j’ai dû X fois me creuser la tête pour y faire un compte-rendu inédit, original, et ça devient de plus en plus difficile !

Car certaines choses, d’un camp à l’autre, ne changent pas. La montée du Mont Ventoux n’a pas perdu en altitude, même à force de sauter de joie dessus quand on arrive en haut. Nicole a peur des serpents. Le personnel du Cicalino est toujours adorable. La piste de Massa, toujours dans un état déplorable.

Toutefois, l’année 2023 a innové sur quelques aspects, j’ai du bol pour mon texte. La grande nouveauté est bien sûr notre premier camp sans les Gloor. Mais on s’est bien débrouillés quand même, grâce à l’efficacité d’Anne-Françoise secondé par Atena en ce qui concerne la réservation de notre semaine. Notre présidente est d’ailleurs venue accompagnée de son cher et tendre qui a découvert les innombrables pistes de VTT de la région - un des meilleurs endroits du monde pour le vélo, rien que ça, et la présence de Nino Schurter croisé par hasard devant la gelateria de Massa le confirme. On a osé l’accoster pour une photo de groupe (pour ceux qui ne savent pas qui c’est, l’article Wikipedia est bien complet). Voici pour l’anecdote people, car nos jeunes du camp en Allemagne ont aussi eu droit à la photo avec un grand champion. Ensuite, niveau tourisme, nous avons eu droit à un joli souper le mercredi soir au bord de la mer, avec un coucher de soleil digne d’une brochure de voyage ; nos photographes officiels ont fait du bon boulot.

Parlons maintenant entraînement… Pour éviter trop de changements d’un coup, nous avons suivi fidèlement le programme de Ruedi, et cela a pu se faire aussi grâce à nos super coachs Richard et David qui ont passé beaucoup de temps sur les cartes de la région afin de nous concocter des jolis parcours. Beaucoup de dénivelé, mais zéro serpent, donc tout va bien. Nous les remercions chaleureusement a) d’avoir conduit le bus et b) d’avoir accepté la plupart de nos « demandes spéciales ». Admettons : le fait qu’ils n’aient pas la moustache ni l’un ni l’autre nous a rendus un peu plus enclins à oser demander l’une ou l’autre faveur… Cela n’a en rien altéré notre sérieux à nous entraîner au mieux, et au vu du petit nombre de coureurs avec des niveaux différents, il y a eu une grande partie de Kopfarbeit là au milieu. Pas toujours facile de courir sans lièvre, mais l’athlétisme est une grande partie dans la tête, c’est aussi bien d’entraîner le mental ! Bravo à Fiona qui a comptabilisé pas moins de 130 kilomètres, voire davantage, et qui se levait avant nous tous les matins pour une mise en jambe, ce genre d’initiative m’impressionnera toujours.

Au vu de ces éléments positifs, nous espérons recruter un peu plus d’adeptes pour le camp de l’année prochaine ; nous avons pré-réservé le Cicalino pour Pâques 2024 (du 6 au 13 avril) et nous pouvons confirmer que peu importe le nombre de coureurs, l’ambiance à Massa est toujours au beau fixe. Les fous rires lors de nos longues soirées à table ne manquent jamais et cela remplace le gainage de l’après-midi que certains ont oublié de faire.

Laure.