Le méchant virus n’a pas eu complètement raison de notre traditionnel camp des HS en Toscane ;après deux années d’annulation consécutives, c’est une petite équipe toujours motivée, quoiqu’un peu estropiée, qui a franchi le tunnel du Saint-Bernard presque sans encombre le samedi 25 avril 2022 pour une semaine d’entraînement à Massa Marittima. Notre présidente nous rejoint directement sur place après un voyage en famille dans le nord de l’Italie. Une petite pluie nous accueille le premier week-end, mais cède vite place au soleil qui va nous accompagner le reste de la semaine. La météo est idéale pour courir : du soleil et un peu de vent,sans grosse chaleur. Les adeptes de la baignade en eau froide profitent même de la piscine en fin de journée.
C’est un vrai défi logistique pour le coach d’organiser un camp d’entraînement qu’on a osé qualifié de camp de la SUVA ! Des petits pépins physiques ont obligé certains à se tourner vers un plan d’entraînement alternatif. Toutefois, les fous rires à table ont témoigné d’une bonne humeur à toute épreuve, et cela jusqu’au dernier soir. Après plus de dix ans de camp dans la région, il semble que les parcours proposés commencent enfin à rentrer dans nos petites têtes désorientées, car à ma connaissance, personne ne s’est perdu. Nous avons eu droit au traditionnel Mont Ventoux du lundi, et au footing en bord de mer le dernier jour. Le gouvernement italien n’a pas investi pour refaire la piste de Massa mais peu importe l’état du stade, personne n’a chômé sur les 200 mètres.
Il semble que les coureurs, comme le vin, se bonifient avec l’âge, car Richard a accumulé le total exceptionnel de 160 kilomètres sur la semaine, dont un long jogg de 40 kilomètres avec un certain dénivelé. Il a pu bénéficier de l’accompagnement de Cosette et David sur un VTT de compétition ; même à vélo, on peine à le suivre en montée. De quoi ramener le t-shirt finisher de la Diagonale des Fous lors de son prochain voyage à la Réunion ?
Niveau logistique, nos nouveaux quartiers dans un logement plus près du restaurant ont divisé par deux le temps de trajet pour les repas. Bonne nouvelle pour Dario qui ne supporte pas de passer trop de temps entre le saut du lit et son premier café du matin. Année après année, le sens de l’accueil et la bonne humeur des Italiens se vérifient: malgré la pause COVID, la qualité de la nourriture du Cicalino est toujours au top; le garagiste de Massa peut réparer un pneu crevé en dix minutes pour dix euros,à condition de ne pas arriver durant les heures de sieste; notre serveuse de midi a par ailleurs profité de notre présence pour améliorer son français.
Nous revenons en Suisse le samedi suivant, la tête pleine de bons souvenirs et les bagages pleins d’huile d’olive. Nous sommes tous requinqués et motivés à reprendre l’entraînement pour nos objectifs du printemps. Nous remercions encore une fois Ruedi et Cosette pour l’organisation de cette belle semaine.